-
L'eau dans tous ses états (2)
L’eau dans tous ses états : pluie, orage, tempête, déluge, inondation ou nuage, vapeur ou brouillard ou givre ou neige ou glace.
Les éléments présents dans cet article sont issus de documents présentés par Fabienne FEY, Conseillère Pédagogique Arts Visuels, secteur Moselle Est.Halasz GYULA dit BRASSAÏ, 1899-1984
Jambes de femmes, reflets dans la pluie, 1930-33
Epreuve argentique
Collection particulère
Brassaï, pseudonyme de Gyula Halász, né le 9 septembre 1899 à Braşov (hongrois: Brassó - ville alors austro-hongroise et rattachée à la Roumanie depuis) et mort le 8 juillet 1984 à Èze (Alpes-Maritimes), était un photographe français d'origine hongroise, et aussi dessinateur, peintre, sculpteur et écrivain.
Halász déménage en 1924 pour Paris. Seul, il apprend le français en lisant les œuvres de Marcel Proust. Installé à Montparnasse, au coeur du Paris artistique des années 1920, il se lie à Henry Miller, Léon-Paul Fargue et Jacques Prévert.
Il reprend sa carrière de journaliste. Il écrivit plus tard que la photo l'avait aidé à saisir la nuit Parisienne, la beauté des rues et des jardins, qu'il pleuve ou qu'il vente.
En utilisant son lieu de naissance, Gyula Halász se forge dès 1923 le pseudonyme de Brassaï qui signifie « de Brassó ». C'est sous ce nom qu'il s'impose comme celui qui a su capturer l'essence de la ville dans ses clichés, publiant un premier recueil en 1932 intitulé « Paris de nuit » qui reçoit un grand succès et le fera même surnommer « l'oeil de Paris » par Miller dans l'un de ses essais. En dehors de ses photos du Paris interlope et sombre, Brassaï s'est aussi intéressé à la haute société, aux intellectuels, à la danse et à l'opéra. Il photographia nombre d'entre ses contemporains, tels Salvador Dalí, Pablo Picasso, Henri Matisse, Alberto Giacometti et certains des écrivains majeurs de l'époque : Jean Genet, Henri Michaux. Une de ses photographies de la série des Graffiti sera utilisée en couverture du recueil de Jacques Prévert Paroles en 1946.
Tore Yngve JOHNSON, 1928-1979
Sans titre, vers 1949
Epreuve gélatino-argentique
Paris, Centre Georges Pompidou
Tore Yngve Johnson, né le 8 Janvier 1928 en France, et décédé le 14 Mai 1980 à Stockholm, était un photographe.
En 1948, il travaille comme photographe free-lance avec des missions pour des magazines.
Denise COLOMB, 1902-2004
A petits pas, Paris, 1982-1983
Photographie
Paris, Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine
Denise Colomb, de son vrai nom Denise Loeb (1er avril 1902, Paris - 1er janvier 2004, Paris) est une photographe française. Denise Loeb naît à Paris le 1er avril 1902. Après des études de violoncelle au conservatoire de Paris, elle réalise ses premiers portraits lors d'un séjour en Indochine (1935-1937) où elle accompagne son mari, Gilbert Cahen. Pendant la guerre, elle adopte le pseudonyme de Denise Colomb, qu'elle conservera en tant que photographe.
En 1948, Denise Colomb se rend aux Antilles à l'invitation d'Aimé Césaire avant d'entreprendre de nombreux voyages en Inde, en Israël et en Europe.
Son penchant naturel lui fait représenter l'homme dans ce qu'il a de plus noble, de plus chaleureux.
C'est avec Antonin Artaud qu'elle débute en 1947 une longue série de portraits d'artistes. Son frère, Pierre Loeb, qui possède à Paris une galerie renommée, l'introduit auprès de peintres et de sculpteurs. La figure emblématique de l'artiste, les rêves qu'elle incarne, mais aussi les failles qu'elle révèle, aident Denise Colomb à exprimer ses propres sentiments. On n'oubliera pas Artaud en visionnaire torturé, Nicolas de Staël à la beauté tragique, photographié quelques mois avant son suicide, Giacometti, humble et rugueux, Picasso, statue vivante, assis paisiblement dans l'escalier, ou encore Max Ernst à la mèche rebelle et au regard inquiet posant devant les toits de Paris. Qu'elle photographie des célébrités ou des anonymes, cette passion du visage regardé ne s'est jamais démentie au fil des années.
Le 18 novembre 1991, Denise Colomb a fait don de son oeuvre à l'État français (52 000 négatifs, 2 600 tirages d'époque et sa documentation personnelle). Elle décède à l’âge de 102 ans en 2004.
William TURNER, 1775-1851
Jetée de Calais, 1803
Huile sur toile 170x240 cm
Londres, National Gallery
William TURNER, 1775-1851
Pluie vapeur vitesse – Le grand chemin de fer de l’Ouest 1844
Huile sur toile
Londres, National Gallery
Pieter BRUEGEL dit l’Ancien, 1525-1569
Chasseurs dans la neige, 1565
Bois 117x162cm
Vienne Kunsthistorisches Museum
Ce tableau hivernal de Bruegel l'Ancien est le plus célèbre des paysages de neige de toute l'histoire de la peinture. Les flocons ne tombent pas, comme dans d'autres tableaux, mais de nombreuses nuances de blanc, où dominent les teintes vertes, suggèrent avec vraisemblance l'atmosphère d'une campagne enneigée depuis fort longtemps. Toits, branches d'arbres et murs permettent au peintre de conférer à la neige des qualités plastiques. Au premier rang, il dispose des ronces qui percent le manteau neigeux et en laissent deviner le poids. S'en revenant de la chasse avec leurs chiens, les hommes laissent dans la neige de profondes traces de pas. Leur descente vers la vallée accompagne le regard du spectateur qui y découvre une multitude de scènes hivernales : de divers jeux sur un étang gelé à un feu de cheminée. A l'horizon, sur la droite, des rochers escarpés font contrepoint à la diagonale de la colline au premier plan et marquent de leurs formes minérales le caractère rebutant de l'hiver.
William TURNER, 1775-1851
Tempête de neige en mer 1842
Claude MONET 1830-1903
La Pie, 1869
Huile sur toile 89 x 130 cm
Paris, musée d’Orsay
L’œuvre de Monet n'est pas révolutionnaire par ses sujets mais par sa facture. Claude Oscar Monet restitue les formes et l'espace par la lumière et la couleur. La peinture de plein air lui permet de réaliser une unité parfaite entre les personnages ou le motif principal et le fond. Le tableau présenté ici a été peint en extérieur à Étretat. Pour les impressionnistes la force d'un paysage doit venir de lui-même.
La Pie est une variation autour de la gamme des nuances des blancs avec des jeux de lumières, des ombres rasantes et flottantes le tout baignant dans un relief propre aux paysages enneigés.
L’œuvre trop innovante pour l'époque sera refusée par le jury du salon en 1869.
Cézanne, 1839-1906
Neige fondue à l’Estaque, 1870-71
Huile sur toile, 73 x 92 cm
Zurich, Fondation E.G. Bührle
Camille PISSARRO, 1830-1903
Neige à Louveciennes 1872
Huile sur toile 45.5 x 76
Collection particulière
Le traitement chromatique des deux tableaux est très ressemblant ; par contre on sent une nette différence au niveau du traitement des surfaces : pour Cézanne, de larges surfaces presque en aplat, pour Pissarro, un traitement plus fouillé, plus précis.
Alfred SISLEY 1839-1899
Place du Chenil à Marly, 1876
Rouen, Musée des Beaux-Arts
Peintre impressionniste, Sisley choisit inlassablement pour sujet de ses toiles le ciel et l’eau animés par les reflets changeants de la lumière dans ses paysages des environs de Paris, la région de Louveciennes et de Marly-le-Roi. La région de Moret-sur-Loing eut notamment une incidence toute particulière sur l’œuvre de Sisley, comme en témoigne Un soir à Moret. Fin d'Octobre, peint en 1888. Il s’inscrit dans la lignée de Constable, Bonington et Turner. S’il subit l’influence de Monet, il s’éloigne de son ami par sa volonté de construction qui lui fait respecter la structure des formes.
Se montrant sensible à l’écoulement des saisons, il aimait à traduire le printemps avec les vergers en fleurs ; mais ce fut la campagne hivernale et enneigée qui attira particulièrement Sisley dont le tempérament réservé préférait le mystère et le silence à l’éclat des paysages ensoleillés de Renoir.
Land Art :
Andy Goldsworthy est un artiste britannique, né dans le Cheshire le 26 juillet 1956, qui produit des sculptures dédiées à des sites spécifiques urbains ou naturels. Il est l'un des principaux artistes du Land Art et utilise des objets naturels ou trouvés pour créer des sculptures éphémères ou permanentes qui font ressortir le caractère de leur environnement.
Son intention n'est pas « d'apposer sa marque » sur le paysage mais de travailler instinctivement avec lui, afin que ses créations manifestent, même brièvement, un contact en harmonie avec le monde naturel. Il s'intéresse particulièrement au temps tel qu'il est rendu manifeste par l'évolution de la nature. « Mouvement, changement, lumière, croissance et altération sont l'âme de la nature, les énergies que j'essaie de faire passer à travers mon travail »
Tags : paris, neige, paysage, toile, photo, arts, land, eau
-
Commentaires